Oslo, samedi matin. On a fait la moitié du voyage mais on n’y pense pas.
Après un petit déjeuner super healthy sur Storgata (au McDo hein), on arrive un peu en avance en gare pour acheter les reservations de sièges pour aller à Stockholm. Une fois dans le train le préposé à la recherche des hébergements, Matthieu, ne trouve rien à Stockholm pour ce samedi soir, très prisé. On avait repéré auparavant la petite ville de Uppsala à 45mn de train depuis Stockholm, et dans laquelle une auberge propose deux lits vacants. Ils sont pour nous.
On ne traîne pas à Stockholm, on change de train et on arrive moins d’une heure plus tard dans cette ville étudiante de 140.000 âmes. On fait un tour au centre, plutôt calme en cette fin d’après-midi, traversé par rivière Fyrisån, rafraichissante car il fait assez chaud.
Cette ville qui abrite la plus vieille université de Suède compte un nombre impressionnant de célébrités surtout scientifique (mais pas que, voir jour 9), dont Celcius et Linné, on visite donc l’un des deux jardins botaniques de la ville, le plus petit. On admire aussi l’extérieur de la plus grande cathédrale de Scandinavie (avec celle de Trondheim) et un port fluvial composé de bateaux extrêmement typiques qui mériteront une série de photos à eux seuls (à suivre).
On essaye de se glisser dans la cathédrale, ouverte mais fermée (installation de trucs dedans, vigiles) mais on se fait gauler. On passe par l’auberge pour démarrer notre lessive de mi-voyage et on retourne en ville pour voir ce qu’elle offre en soirée (et aussi pour manger et boire). Avec le soir qui tombe elle est un peu plus animée qu’en journée ! Il y a une espèce de fête étudiante globale, ils sont tous très bien sapés et très bien alcoolisés et heureusement plus souvent à pied qu’en vélo ou en voiture. Les animations ont lieux dans différents bâtiments et espaces verts.
Ce soir c’est aussi la finale de la ligue des champions, Réal Madrid face à Liverpool, Matthieu nous oblige à nous installer dans un pub qui passe le match sur des grands écrans histoire de ne rien manquer même si j’avais voulu. L’ambiance monte, les pintes se vident, les locaux braillent, les expat braillent, et finalement les français et le gallois gagnent la coupe 😬
Quelques poses longues toujours aussi catastrophique plus tard (Matthieu, tu devrais changer de trépied), on rentre à l’auberge, notre linge est sec.