Paris, 19 mai 2018, jour de grève à la SNCF. Le plan initial était de prendre le Thalys pour Bruxelles, premier arrêt hors de France, pour faire une halte déjeuner (des frites bien sûr) avant de continuer vers Anvers ou nous voulions passer notre première nuit de voyage. On n’avait rien planifié de plus.
Que nenni. Une fois à bord on a vie compris que si nous voulions avancer assez vite vers le nord de l’Europe dès le début de notre voyage il fallait sortir au plus vite de la Belgique, et en direction de l’Allemagne. Ça tombait bien, notre train était terminus à Cologne ! Après validation par la cheffe de bord, nous avons pu voyager sans surcout jusqu’à Köln. Un incident bienvenu a aidé nos estomacs à patienter jusqu’à l’arrivée : notre train a fait un arrêt prolongé de 30 mn à Liège sans pour autant modifier notre horaire d’arrivée, et de ce fait Thalys a fait servir une gaufre liégeoise à chaque passager (alors que le train ne prenait même pas de retard, hein, prends exemple la SNCF). Cologne, terminus. Belle ville, animée, en sortant de la gare on ne peut que voir l’écrasante cathédrale qui nous toise de ses 160 mètres de flèches. Je vous laisse vérifier ses caractéristiques superlatives sur Wikipedia. Après avoir pris en photo la cathédrale sous toutes les coutures, on va manger (et boire) dans un établissement qui propose des spécialités locales. Grâce aux lacunes linguistiques de Matthieu, nous sommes servis en bière plus que de raison. Tant pis, c’est la vie. Cologne étant établie sur le Rhin, on passe la fin d’après-midi à se balader sur les deux rives. Le soir venu nous remarquons que les colognais sont vraiment festifs, même trop, mais c’est certainement exceptionnel, ce jour avait lieu une espèce de fête de la bouffe qui est visiblement très courrue, on se gave de trucs bien gras ! On en a déjà plein les pattes. Une derniere bière en revenant à notre auberge, une dernière photo de la cathédrale, et nous attaquons notre première nuit du voyage.